on est un peu des stars!
Avis au collectif et aux sympathisant-e-s!
Cela ne date pas d'hier et je ne sais plus qui du collectif m'avait montré ça, mais je trouve un peu pertinent de relayer cette information, qui provient du journal "20 minutes".
(je me demande encore qui à répondu à cette journaliste ,et comment elle à eu vent du "jardin du loup" ,alors que il y en a plein d'autres à Lyon)
Va falloir faire gaffe aux paparazzi et aux RG!
Mis à jour 08-07-2008 18:16
Un amateur de verdure en ville a lancé un mouvement international de fleurissement sauvage des espaces publics.
Le blog de The Guerilla Gardening
Attention, ils sont armés et agissent de nuit. Si ça se trouve, ils sont déjà venus dans votre voisinage. Vous n’avez rien remarqué ? Ces mauvaises herbes arrachées, ces lopins à la terre retournée, ces graines semées, ces arbustes plantés, ces fleurs en train de pousser… Si si, ouvrez donc les yeux sur ce rond-point naguère laissé à l’abandon, sur ce bac à fleurs depuis longtemps réservé aux chiens qui y lèvent la patte, sur cet arbre au pied hier encore bien trop herbeux… Les voilà transformés en jardin !
Front horticole
Les auteurs de cette transformation fleurissante sont des activistes d’un nouveau genre : ils s’auto-désignent comme des guerrilleros jardiniers ou plutôt, pour reprendre le nom officiel de ce
front horticole, la « guerrilla gardening ». A l’origine de ce mouvement créé voilà quatre ans : Richard Reynolds, 30 ans. A l’époque, cet employé de bureau, a dû quitter sa verte campagne
anglaise pour s’installer dans une Londres bien trop bétonnée à son goût.
Les touffes de mauvaises herbes qui prospèrent dans les lieux publics lui hérissent les poils. Alors, pour embellir l’espace et remettre un peu de verdure colorée dans la capitale, il s’arme
d’une pelle, d’une binette, d’un arrosoir, de gants, de graines, de plantes en pot…et commence à bêcher. Le pied de son immeuble d’abord, mini jungle fleurie aujourd’hui.
Puis il crée un blog, dans lequel il liste ses projets (le dernier en date : il a planté des graines de tournesol devant le parlement anglais), donne des conseils pour se fournir en matériel,
plantes et graines, explique la procédure à suivre pour ne pas se faire remarquer de la police (toucher à un lieu public est interdit, même s’il s’agit de le rendre plus agréable)… Ce « flower
power » revisité a vite fait le tour de la toile, et des émules. A Londres d’abord, où de petites grappes de jardiniers traversent les rues la nuit. D’autres actions ont germé dans les esprits
écolos aux quatre coins du Royaume-Uni, avant d’être disséminées aux Etats-Unis, en Australie, en Suisse, en Allemagne, en Espagne, en Belgique et en France.
Germination à la française
A Bordeaux par exemple, un groupe de planteurs sauvages de tournesol s’est constitué. A Lyon, le collectif "on sème" a
établi son premier jardin sauvage à Gorge de loup, sur un terrain squatté. Lugdunum Guerilla, à l’origine du collectif lyonnais, précise sur un forum que « les riverains sont bien impliqués, les gamins du quartier ont tous mis la main a la pâte
». A Paris, le groupe Verdir du Quartier Porte Saint-Denis Paradis de Paris Xes’est fixé pour objectifs « d'encourager et coordonner les initiatives privées pour développer les espaces végétaux
dans le quartier (fleurissement de pieds d'arbre, installation de jardinières...) ». Dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, le groupe "Germinal - Vers un terrorisme
tendre" leur a emboîté le pas.
Enfin des (éco)soldats qui partent vraiment la fleur au fusil.